
Partenaires du projet PREST

Les partenaires
Le projet PREST réunit plusieurs partenaires qui travaillent ensemble pour la réussite du projet.
IPGP
Institut de Physique du Globe de Paris
Grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche en géosciences de renommée mondiale, établissement-composante d’Université de Paris, et regroupant environ 500 personnes avec des personnels IPGP et ses partenaires CNRS, Université de Paris, IGN (Institut Géographique National), Université de la Réunion, l’IPGP développe des recherches originales en sciences de la Terre, de l’environnement et des planètes, à toutes les échelles de temps et d’espace, via l’observation, l’expérimentation et la modélisation, grâce à des plateformes analytiques et de calcul uniques. Le département de la formation et des études doctorales de l’IPGP offre à ses étudiants des formations couvrant toutes les géosciences, et des parcours originaux en commun avec Université de Paris, INALCO, ou Sciences Po.
L’IPGP a la charge de services labellisés en volcanologie, sismologie, magnétisme, gravimétrie et érosion. En particulier, les observatoires volcanologiques et sismologiques de l’IPGP en outre-mer surveillent l’activité des 4 volcans actifs français, la Montagne Pelée en Martinique (OVSM), la Soufrière en Guadeloupe (OVSG), le Piton de la Fournaise à la Réunion (OVPF) et à Mayotte (REVOSIMA). Les observatoires volcanologiques et sismologiques (OVSM, OVSG, OVPF, REVOSIMA) ont vocation à :
- Observer et étudier les phénomènes volcaniques dans leur contexte sismo-tectonique via la mise en œuvre d’une surveillance permanente en temps réel et de programmes de recherche en sciences de la Terre, dans le but d’améliorer la compréhension et la modélisation des processus volcaniques au sein des volcans actifs ;
- Constituer des bases de données multiparamètres pérennes à la disposition de la communauté scientifique ;
- Détecter tout changement dans la dynamique des systèmes sismo-volcaniques et de la sismicité régionale afin d’informer et éventuellement alerter les autorités en charge de la protection civile et la réduction des risques ;
- Diffuser le plus largement possible les connaissances scientifiques acquises auprès de la société civile.
Ces missions sont menées dans le cadre du Service National d’Observation en Volcanologie (SNOV), en partenariat avec l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) et le LMV (Laboratoire Magmas et Volcans) de l’Université Clermont Auvergne.
En collaboration avec le Centre de recherche sismique de l’Université des Indes occidentales (UWI-SRC), les observatoires des Antilles ont modernisé les réseaux de surveillance sismique et géodésique de l’Arc des Petites Antilles grâce au transfert par satellite de données en temps réel. Le réseau mondial du consortium IPGP-SRC couvre l’ensemble de l’arc antillais et alimente le système d’alerte aux tsunamis des Caraïbes soutenu par l’UNESCO et financé par l’Interreg IV Caraïbe.
Les observatoires collaborent étroitement avec le centre de données de l’IPGP pour la diffusion de leurs données volcanologiques et sismologiques à destination de la communauté scientifique via les centres de données nationaux et internationaux (RESIF, FDSN-IRIS-DMC) et le portail d’accès aux données VOLOBSIS. Ils travaillent aussi dans le cadre d’EPOS à l’harmonisation des normes relatives aux données et aux métadonnées au niveau européen. Les observatoires et le centre de données IPGP ont également travaillé en 2019 avec le RENASS-BCSF à la mise en place prochaine d’un accès en temps réel à la sismicité enregistrée sur le territoire français. En outre, les observatoires volcaniques ont participé à plusieurs projets de recherche nationaux de l’ANR, ainsi qu’au projet européen de mise en réseau EUROVOLC ayant pour objectif de favoriser les synergies au sein de la communauté volcanologique relativement fragmentée.
OVSM-IPGP
Observatoire Volcanologique et Sismologique de Martinique, Institut de Physique du Globe de Paris
OVSG-IPGP
Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe, Institut de Physique du Globe de Paris
CENAIS
Centre National de Recherches en Sismologie de Cuba
Le Centre national de recherche sismologique, situé à Santiago de Cuba, a été fondé le 3 février 1992, dans le but de contribuer à l’atténuation du risque sismique dans la République de Cuba en menant des recherches sismologiques fondamentales et appliquées et en surveillant l’activité sismique sur le territoire national.
Le CENAIS vise à être un centre de référence national et régional pour la recherche sismologique, afin de garantir le développement durable et soutenable de la société cubaine sur la base d’une gestion intégrée des risques.
UEH
Université d’État d’Haïti
L’Université d’État d’Haïti est une institution publique d’enseignement supérieur qui rassemble une vingtaine de facultés et d’instituts voués à l’enseignement et à la recherche.
À travers le territoire, elle rassemble plus de 20 000 étudiants et étudiantes, 1500 enseignants et 800 agents et cadres administratifs.
La région métropolitaine est le siège de l’administration centrale et de 11 unités d’enseignement et de recherche. Le Cap-Haïtien héberge l’unique faculté de l’UEH en province alors que six autres villes sont dotées d’une école de Droit.
BME
Bureau des Mines et de l’Énergie d’Haïti
Le Bureau des Mines et de l’Energie d’Haïti (BME) est un organisme autonome créé en 1986 fonctionnant sous tutelle du Ministre des Travaux Publics Transports et Communications (MTPTC).
Sa mission principale est de promouvoir la recherche et l’exploitation des ressources minérales et énergétiques d’Haíti ainsi que les techniques appropriées y répondant.
En 2011, l’Unité Technique de Sismologie a été créée en vue de répondre aux multiples attentes générées par le séisme dévastateur du 12 janvier 2010. Ses missions et attributions consistent à surveiller la sismicité locale grâce à des stations sismologiques, accélérométriques et GPS ; centraliser et archiver les données à des fins de recherche ; établir des liens de coopération régionales avec les pays de la caraïbe ; contribuer à l’information préventive et la divulgation des connaissancesdans le domaine du risque sismique ; œuvrer à la prise en compte de l’aléa sismique dans le cadre de la reconstruction du pays.
CNRS
Centre Nationale de la recherche Scientifique
Le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) est un organisme public national de recherche placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Premier organisme de recherche fondamentale en Europe, le CNRS est impliqué dans tous les domaines de la connaissance.
L’IPGP, l’ENS et le GET sont associés au CNRS. Au sein du CNRS, le Laboratoire LIENS de La Rochelle Université et Géoazur de l’Université Côte d’Azur sont partenaires du PREST.
Littoral, Environnement et Société (LIENS) est une unité de recherche publique de La Rochelle Université, avec 86 scientifiques, 53 post-doctorants/doctorants et 29 ingénieurs et techniciens. Les approches scientifiques couvrent les variations du niveau de la mer, la géodésie, la dynamique hydro-sédimentaire des zones lottorales, la géophysique et la modélisation numérique.
Laboratoire de recherche public de l’Université Côte d’Azur, Géoazur est une unité mixte de recherche pluridisciplinaire composée de géophysiciens, géologues et astronomes travaillant sur des questions scientifiques cruciales telles que : les aléas telluriques – événements sismiques, gravitationnels et tsunamigènes – et les risques associés ; dynamique de la lithosphère et imagerie de la Terre ; géodésie et métrologie de la Terre et de l’univers proche…
IRD
Institut de Recherche pour le développement
L’IRD est un établissement public français à caractère scientifique et technologique (EPST), placé sous la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et de l’Europe et des Affaires étrangères. C’est un acteur français majeur de l’agenda international pour le développement. L’IRD porte une démarche originale de recherche, d’expertise, de formation et de partage des savoirs au bénéfice des territoires et pays en développement qui font de la science et de l’innovation un des premiers leviers de leur développement.
L’IRD inscrit son action dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) : cela se traduit notamment dans l’organisation et les objectifs de sa recherche, fondée sur un partenariat scientifique équitable avec les communautés d’enseignement supérieur et de recherche (ESR) des pays des régions intertropicales et de l’espace méditerranéen. Cette mission correspond à un double objectif, (1) contribuer aux avancées de la connaissance scientifique en matière de développement durable, (2) aider à mieux fonder les politiques de développement sur la science.
ENS
École Normale Supérieure
Fondé en 1880, le Laboratoire de Géologie de l’École normale supérieure de Paris est une unité mixte de recherche avec le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Fort d’une longue tradition en Sciences de la Terre et de l’Environnement, les recherches qui y sont menées couvrent un large domaine – Géologie, Géodésie, Géomorphologie, Géodynamique, Géophysique Marine, Géomécanique, Hydrogéologie, Minéralogie, Sismologie et Tectonique – ce qui en fait un lieu privilégié d’échanges aux frontières thématiques.
GET
Géosciences Environnement Toulouse
L’unité Géosciences Environnement Toulouse (GET) est un département de recherche fondamentale et appliquée en Sciences de la Terre et de l’Environnement, de l’Université de Tousouse III Paul Sabatier.
Les thèmes de recherche du GET s’inscrivent dans un continuum de thématiques allant de la Géologie (ressources minérales et énergétiques, dynamique et histoire de la Terre interne et de ses enveloppes externes), la Géophysique et la géochimie, les géosciences marines et l’environnement (étude de la zone critique et des contaminants et des risques sanitaires associés).
Le GET dispose de laboratoires équipés pour des analyses et des expérimentations biologiques, géochimiques, minéralogiques et géophysiques. Le GET est responsable de l’IODP-France et du Bureau Gravimétrique International. Il gère plusieurs services nationaux d’observation et participe à des laboratoires internationaux mixtes situés sur tous les continents.
Le GET bénéficie d’un accès à des sites naturels de recherche exceptionnels et de collaborations fructueuses avec des partenaires de l’industrie. et de collaborations fructueuses avec des partenaires du monde entier. Il participe à l’enseignement, en mettant à disposition des étudiants son expérience et ses équipements expérimentaux pour mieux répondre à leurs projets professionnels et intérêts personnels.
ESEO
École Supérieure d’Électronique de l’Ouest
Créée en 1956, l’ESEO est une grande école d’ingénieurs généralistes dans les Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication basée à Angers, Vélizy et Dijon. L’ESEO est labellisée EESPIG (établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général). Les activités recherche et ingénierie sont regroupées sous la marque Eseo-Tech, centre de recherche et d’innovation dédié à la conception et au développement de solutions innovantes en systèmes intelligents et communicants, du capteur à la décision.
Eseo-Tech s’appuie sur quatre équipes de recherche. Le groupe Signal, Image et Instrumentation (GSII), dont les enseignants-chercheurs sont également membres du Laboratoire d’Acoustique de l’Université du Maine (UMR CNRS 6613), est expert en traitement du signal. Il contribue à la recherche et au développement de solutions d’instrumentation intégrant des approches innovantes en électronique, optique et traitement du signal.